Un procès historique opposant la multinationale pétrolière Shell à des communautés nigérianes victimes de pollution s’est ouvert jeudi dernier à la haute Cour de Londres.
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L’affaire, qui pourrait établir un précédent juridique, met en lumière les conséquences environnementales et humaines de l’exploitation pétrolière dans le delta du Niger.
Les communautés de Bille et d’Ogale, situées dans cette région riche en pétrole, accusent Shell d’être responsable de centaines de fuites d’hydrocarbures ayant gravement pollué leurs terres et leurs eaux.
Selon elles, cette contamination prive des milliers de personnes d’un accès à l’eau potable et menace des moyens de subsistance essentiels comme la pêche et l’agriculture.
Leurs avocats dénoncent la négligence de la multinationale, qui n’aurait pas pris les mesures nécessaires pour prévenir ces fuites et assurer un nettoyage efficace des sites touchés. « L’environnement est détruit et les habitants en paient le prix », affirment-ils.
Shell réfute toute responsabilité directe et attribue la majeure partie de la pollution à des actes criminels.
L’entreprise met en cause des sabotages, des vols de pétrole et des opérations de raffinage illégal, qui, selon elle, seraient les véritables causes des déversements.
Elle assure que sa filiale régionale s’engage à nettoyer tous les sites affectés, quelle qu’en soit l’origine.