Le 11 décembre 2024, le Burkina Faso a célébré le 64ème anniversaire de son indépendance. À cette occasion, le capitaine Ibrahim Traoré, président du Faso a délivré un message digne d’intérêt.
« Nous vivons est un moment unique. À travers cette bataille, nous avons pu nous unir et nous donner la main dans une cohésion parfaite pour soutenir nos forces combattantes pour mener à bien ce combat pour notre indépendance réelle ».
« Voilà pourquoi je tiens à rendre hommage au peuple qui a compris le sens de notre message et qui contribue de manière volontaire à l’effort de guerre et aussi à travers les taxes et les prélèvements que nous faisons sur les activités au quotidien ».
« Merci au peuple qui a compris le sens de notre combat et qui permet aujourd’hui aux forces combattantes d’être bien équipées, bien formées. Nous poursuivrons dans ce sens pour que nous puissions monter en puissance au niveau de l’armée, construire une armée forte et pouvoir équiper cette armée comme il le faut ».
« Il n’y a aucun développement, aucune paix possible sans une armée forte. Voilà pourquoi nous devons rendre hommage à ceux-là qui ont tout sacrifié pour que nous puissions être là aujourd’hui et parler de Burkina Faso ».
« Nous continuerons à les équiper, à poursuivre notre reconquête, à mailler notre territoire, de sorte que la consolidation de tous les acquis dans le combat soit une réalité ».
« Les combattants sont aujourd’hui fiers et continueront leur mission pour recouvrer l’intégralité de notre territoire et pouvoir donner vie à notre nation. L’armée ira où elle doit aller pour sécuriser nos richesses, puisque c’est de ça qu’il s’agit. Nous sommes victimes de nos richesses ».
« Ces richesses que les impérialistes veulent coûte que coûte reprendre et nous maintenir dans l’esclavage, nous allons les sécuriser. Dès à présent, tous les groupements sont instruits à reprendre les opérations de manière active ».
« Au sol comme dans les airs, nous allons traquer ces ennemis de la nation jusqu’à leur dernier retranchement. Plusieurs opérations ont d’ores et déjà commencé et vont s’intensifier ».
« Nous allons les éliminer jusqu’au dernier. La seule chose qui puisse prévaloir pour qu’ils puissent survivre, c’est qu’ils se rendent à nos différentes forces en déposant les armes et leurs logistiques. Le cas échéant, combattez-les jusqu’au dernier ».
LPM