Surat est une ville indienne de 7 millions d’habitants, où sont taillés les 90% des diamants utilisés dans le monde.
On y trouve des ateliers de taille et de polissage et des laboratoires où les Indiens fabriquent des diamants artificiels de très bonne qualité.
Des marchés de diamants sont installés partout dans les rues et les industries de diamants comptent environs 2 millions d’employés.
Les 70% des diamants taillés à Surat viennent de la Russie ; un marché malheureusement en baisse à cause de la restriction internationale sur le diamant russe et de la guerre avec l’Ukraine.
Pour garder leurs nombreux employés, les industries indiennes ont fait preuve d’ingéniosité en mettant en place des laboratoires de production de diamants synthétiques depuis bientôt 3 ans.
Les demandes venant des États-Unis, de l’Australie, de la Grande-Bretagne et de Hong-Kong augmentent chaque année. Les diamants de laboratoire sont tout aussi prisés que les diamants naturels.
A partir d’une fine couche de diamant provenant d’une mine, qu’on place dans un réacteur avec une haute pression, une forte température, le même taux de méthane et un environnement semblable à celui d’une mine, les atomes se multiplient pendant 3 à 4 semaines et on obtient le fameux diamant synthétique avec les mêmes qualités (même brillance, même jeu de lumière, même éclat) que le diamant naturel.
Avec cette nouvelle technologie, il convient de faire un distinguo entre le diamant de laboratoire et le diamant naturel chez le joaillier afin de respecter le droit du consommateur