Immédiatement après sa libération, le président de l’ONG Urgences panafricanistes, le Béninois Kémi Séba a réagi sur son compte X.
« Libérés nous sommes . Ceux qui veulent nous éteindre devront encore attendre, on est désolés de gâcher leurs projets . Nous sommes une génération d’hommes et de femmes noirs libres , qui n’avons que pour seule obsession, la décolonisation ultime du continent africain et de sa diaspora », a-t-il écrit.
« Nous ne luttons pas contre un pays, mais contre un système d’oppression qui asphyxie l’Afrique et les Antilles . On a commencé ce combat politique en 1999, ni Macron, ni Poutine, ni Maduro, ni Kim Jong Un , ni qui sais-je, n’était encore président en fonction », a-t-il poursuivi.
« On lutte pour les nôtres, et nul ne pourra nous empêcher de continuer notre travail. L’élite néocolonialiste française sait très bien que me garder à l’ombre trop longtemps serait très dangereux pour elle, vu notre audience en Afrique et aux Antilles », a affirmé Kémi Séba.
« J’étais venu voir un membre de ma famille, âgé et très malade, et des opposants au régime Patrice Talon. Et j’assume à 1000% mon acte. La peur n’a jamais coulé dans mes veines », martèle Kémi Séba
« Que nul ne nous confonde avec ces noirs colonisés qui ont peur de leurs ombres. Je communiquerai en vidéo d’ici peu de temps. Je remercie mon avocat Juan Branco », insiste le militant panafricain.
« Le plus brillant (et sans doute le plus dévoué ) de sa génération, les militants infatigables de l’ONG Urgences panafricanistes, nos sympathisants, et mes alliés qui se sont mobilisés massivement pour exprimer leur dénonciation suite à cette arrestation », a-t-il ajouté.
« Quand à ceux parmi les réseaux françafricains qui rêvaient de nous voir en prison, on a des mouchoirs pour vous. Nous stopper ? Ce n’est pas pour demain. Le colon a ses plans. Dieu a les siens. Et Dieu est le meilleur des planificateurs », a conclu Kémi Séba.