Au Kenya, le secteur de la volaille pourrait être bouleversé par les importations en provenance des États-Unis. Des discussions sont en effet en cours entre Nairobi et Washington.
Selon l’Association des éleveurs de volailles du Kenya (PBAK), le pays pourrait perdre 172 milliards de shillings (1,29 milliard de dollars), si les négociations sur l’importation de volaille américaine se concrétisent.
« Permettre aux commerçants américains d’accéder au Kenya conduirait à l’étouffement du secteur émergent de la volaille », craignent les responsables de cette organisation. La PBAK estime que la demande de produits locaux pourrait chuter de 75% si l’accès au marché kényan pour les produits américains est confirmé.
Au Kenya, les importations de volaille américaine porteraient préjudice : aux éleveurs; aux transporteurs; aux vétérinaires du secteur agro-alimentaire; aux fournisseurs d’aliments pour volaille. C’est tout le secteur qui risque donc de s’écrouler.
Cela pourrait avoir un impact sur les moyens de subsistance de près de 400.000 ménages, soit 1,5 million d’individus, selon l’association, qui a remis un mémorandum au secrétaire principal au Commerce. Les petites et moyennes exploitations dans les zones rurales seraient en particulier concernées.