La 57ème session de la Conférence des ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique de la Commission économique pour l’Afrique s’est terminée par un appel enthousiaste de Claver Gatete, secrétaire exécutif de la CEA pour que l’Afrique s’approprie et poursuive son propre programme de développement.
Claver Gatete a déclaré que la réunion intervient à un moment de profonds changements mondiaux, qui appellent à une réflexion sur les prochaines étapes que le continent doit franchir.
Selon lui, les réalignements économiques mondiaux, la révolution technologique et les changements dans les échanges commerciaux, les investissements et les flux d’aide surviennent à un moment où l’architecture financière mondiale s’est avérée inadaptée aux objectifs contemporains.
« Face à ces évolutions mondiales, l’Afrique n’a d’autre choix que d’agir et d’agir de manière proactive. Ce qui est devenu très clair dans nos délibérations, c’est que l’Afrique doit prendre en charge son propre destin économique », a-t- il souligné.
La résolution de la conférence sur le développement des chaînes de valeur reflétait l’engagement des États membres en faveur de l’industrialisation, d’un commerce intra-africain accru et de la création de la valeur ajoutée. Cela pourrait s’avérer décisif pour briser la dépendance de l’Afrique à l’égard des exportations de matières premières.
« Alors que les chaînes d’approvisionnement mondiales sont reconfigurées et qu’un nouveau marché de libre-échange continental prend forme, l’Afrique doit repenser et réorganiser ses réseaux d’approvisionnement, de production et de commerce pour une plus grande résilience et durabilité », a-t- il insisté.
La résolution sur l’intelligence artificielle a souligné la capacité de la technologie à transformer le continent. « Alors que l’IA devrait contribuer à hauteur de 1,2 billion de dollars à l’économie africaine d’ici 2030 et stimuler le PIB de 5,6%, l’opportunité qui s’offre à nous est indéniable », a relevé le secrétaire exécutif de la CEA.
Soulignant que la ZLECA représente la meilleure opportunité pour le continent de stimuler le commerce et de réduire sa dépendance aux marchés extérieurs, il a appelé les pays africains à passer des engagements à des actions concrètes pour soutenir cette politique.
« En fin de compte, nous devons repenser notre façon de faire, et la ZLECA nous offre une solution », a martelé Claver Gatete.
LPM
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