Lakassa Essossiminam : « 2/3 des 50 000 variétés de plantes médicinales sont récoltées dans la nature sans être replantés »

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La médecine traditionnelle est très dépendante de la biodiversité. En effet, ses ressources sont dans la nature. Malheureusement, beaucoup de plantes médicinales disparaissent. Et c’est la santé publique mondiale qui est en danger.

Lakassa Essossiminam, coordonnateur du Comité national de réorganisation des Praticiens de la médecine traditionnelle (PMT) du Togo, membre du Comité consultatif de la médecine traditionnelle de l’Organisation Ouest africaine pour la santé (OOAS), décrit une situation inquiétante.

 « 2/3 des 50 000 variétés de plantes médicinales sont récoltées dans la nature sans être replantés. Sur 22 000 plantes catégorisées, seules 8% sont aujourd’hui prises en compte officiellement », révèle Lakassa Essossiminam.

Le spécialiste de la médecine traditionnelle énumère d’autres causes de la disparition des plantes médicinales. Ce sont : le réchauffement climatique, les maladies et la pollution par des produits chimiques, la non culture des jardins botaniques, le non-respect des lois des forêts sacrées, le manque de maîtrise des techniques de cueillette, le manque de maîtrise de traitement et de conservation des espèces cueillies, la surexploitation, la déforestation, le manque de contrôle d’exploitation (exportation extérieure).

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