Dans une récente sortie médiatique sur Afo média, Laurent Gbagbo, exprime plus que jamais sa détermination à poursuivre son combat politique. « Je me battrai toute ma vie, parce que le combat des Lumumba, des N’krumah etc… n’est pas fini », affirme l’ancien président.
Laurent Gbagbo estime que son combat qu’il mène depuis l’âge de 18h est au service de la Côte d’Ivoire et de toute l’Afrique; afin que le peuple noir puisse bénéficier des mêmes droits que les autres peuples.
« Moi, je suis toujours comme je suis; ce sont les gens qui me combattent. Lorsque Soro Guillaume et ses amis me combattaient, je leur ai dit : vous me combattez pour quelqu’un que vous ne connaissez pas », déclare Laurent Gbagbo.
Évoquant les propos de Robert Bourgi, il poursuivit en disant : « Nous savions que nous avions gagné les élections en 2010. Mais, du côté de Paris, l’on ne m’attendait pas à la présidence ».
« Il y a des choses avec lesquelles ne peut pas jouer, la liberté et l’indépendance de mon pays. La Côte d’Ivoire se donne le dirigeant qu’il veut. Je n’attends pas que quelqu’un assis à l’Élysée puisse désigner un chef d’État en Côte d’Ivoire », insiste Gbagbo en évoquant ses relations avec ses liens avec la France.
Gbagbo reconnait avoir donné 2 milliards de F CFA à l’ancien président français, feu Jacques Chirac. Il affirme l’avoir déjà révélé dans un ouvrage paru en 2014. Il n’y a donc rien de nouveau.
Laurent Gbagbo trouve que la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ne s’attaque pas aux problèmes qui minent les pays membres, notamment les problèmes sécuritaires.
Pour lui, il est honteux que les instituions sous régionales et continentales soient financées par des puissances étrangères. « Quelle indépendance voulez vous défendre en vous mettant dans une telle situation ? ».
Selon lui, les Africains doivent se ressaisir pour financer eux-même leurs propres organisations, ou les dissoudre. Il dénonce le double standard appliquée aux différents coups d’État.
« Ou bien un coup d’État est un coup d’État, ou bien, ce n’est pas le cas », affirme le dirigeant. Et puis, il revient sur ce qu’il qualifie de coup d’État civile. « Ce sont des coup d’État », conclu-t-il; notamment quand l’on viole les textes pour rester au pouvoir.
Laurent Gbagbo promet que s’il arrive au pouvoir, les relations vont s’améliorer avec l’Alliance des États du Sahel (AES). « Je pense qu’il faut régler le projet monétaire, et trouver les moyens de s’associer ».