Quelques heures après être sorti de son obligation de réserve, et avoir porté des critiques contre le pouvoir de Bamako sur la place publique, le Premier ministre Choguel Maïga a été limogé.
Il a été remplacé par le général de division Abdoulaye Maïga. La passation de service a eu lieu la semaine dernière, dans une atmosphère conviviale.
Pour rappel, le général Maïga a déjà été Premier ministre par intérim du Mali.
IL est évident que les autorités du pays maintiennent le cap, et comptent libérer complètement le peuple malien du joug de l’impérialisme et du néocolonialisme.
Comme l’a si bien démontré Choguel Maïga au début de la transition, les élections ne règleront pas le problème profond du Mali, ni ceux de l’Afrique. Les dirigeants viennent et partent, et le continent s’enfonce d’avantage.
Il est clair qu’il faut changer d’approches. Les agendas personnels doivent être rangés dans les tiroirs.
L’important est de parachever la lutte contre le terrorisme, d’éloigner le néocolonialisme et d’instaurer une stabilité durable.
Ensuite, les Maliens décideront ensemble de la suite des évènements. Quoi qu’il en soit, tant que le Mali ne retombera plus entre les mains des manipulés et manipulables, des « nègres de salon », ce pays est sur la bonne voie.