Les défis stratégiques à relever par l’industrie financière africaine

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L’industrie financière africaine est à un tournant décisif de son histoire. Portée par la révolution digitale et confiante dans son avenir, elle fait face à des défis complexes mais profite aussi d’opportunités qui contribuent au développement inclusif du continent.

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Le nouveau baromètre de l’industrie financière africaine, fruit d’une collaboration entre Deloitte et l’Africa financial industry summit – AFIS, présente une analyse des dynamiques de transformation actuelles.

S’appuyant sur les réponses de plus de 60 acteurs issus de divers secteurs et zones géographiques, cette étude fait un état des lieux des mutations en cours, des stratégies mises en œuvre et des chantiers d’avenir.

Accélération de la digitalisation, prise en compte de l’impact durable dans les modèles, promotion de l’inclusion financière, réinvention des modes de partenariats;  les chantiers de transformation sont nombreux.  Mais pour libérer pleinement son potentiel, l’industrie financière africaine doit aussi se repenser elle-même en profondeur.

Optimiser la performance opérationnelle et financière, adapter sa gouvernance, renforcer sa gestion des risques, investir dans les compétences de demain : tels sont quelques-uns des défis stratégiques à relever.

Malgré un léger recul de l’optimisme par rapport à 2023, 72% des acteurs financiers affichent une vision favorable des trois prochaines années, avec les fintechs comme fers de lance (88%).

L’inclusion financière et la digitalisation s’imposent comme des moteurs clés de cette croissance, tandis que les banques et assurances adoptent une posture plus prudente.

L’édition 2024 met en lumière l’accélération des chantiers de transformation digitale, avec 36% des projets cloud déjà matures et une forte adoption des partenariats technologiques (84%).

Toutefois, un décalage persiste entre l’avancée technologique et le développement des compétences, avec seulement 2% de maturité dans les compétences digitales.

Ouverte aux partenariats, l’industrie estime que les Telco et fintech sont désormais des moteurs ou des innovateurs utiles pour la finance, mais juge les Gafa et BigTechs encore peu impliqués et avant tout disruptifs.

Si l’intelligence artificielle est sur toutes les lèvres, seuls 2% des sondés ont déployé un projet d’IA, 71% étant en train de le faire ou y pensent.

L’encadrement de la finance digitale, l’harmonisation panafricaine des réglementations et la prévention des crises souveraines émergent comme les priorités majeures de l’industrie en termes de réglementation.

Alors que seulement 55% des sondés estiment que les exigences réglementaires sont claires, les acteurs restent pragmatiques et privilégient les enjeux immédiats de régulation et de stabilité, tout en reconnaissant l’importance d’une transformation plus profonde du système financier africain (finance durable, réforme des institutions internationales, nouvelles typologies de risques).

50% estiment que le dialogue des régulateurs avec l’industrie doit être renforcé. Pour libérer pleinement son potentiel, l’industrie financière africaine doit accélérer sur certains chantiers.

L’on doit développer la coopétition entre banques, assureurs, fintechs et télécoms et favoriser l’interopérabilité ; Continuer à développer l’agilité organisationnelle et la résilience opérationnelle pour absorber les chocs dans un environnement volatile ;

Par ailleurs, l’industrie financière africaine doit créer des solutions digitales à prix adapté et investir dans l’éducation financière, éléments essentiels pour accélérer enfin l’inclusion.

La rédaction

 

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