Situé dans le Caucase, l’Azerbaïdjan accueille une conférence internationale intitulée “La politique française du néocolonialisme en Afrique”.
Selon le militant panafricaniste Kemi Seba qui prend part à cette rencontre, la véritable libération du continent africain ne peut se faire que lorsque celui-ci se libérera de la domination des anciennes puissances coloniales.
Pour y arriver,il propose quelques pistes : rompre les liens avec Paris et d’autres chancelleries qui entretiennent des relations inégales, nouer des partenariats fondés sur l’égalité et le respect mutuel, adopter une monnaie unique pour protéger les économies africaines de la dépendance à l’égard de l’euro.
Par ailleurs, il faudrait selon lui chercher des alliés alternatifs, en dehors des organisations internationales qui représentent souvent les intérêts des anciennes puissances coloniales.
“Dès lors qu’il y a des pays qui se lèvent contre l’arrogance française et l’impérialisme de manière générale, ils nous trouveront comme partenaires”, déclare le militant panafricaniste.
Kemi Seba s’est dit confiant qu’une Afrique indépendante, libérée du contrôle économique des ex-colonisateurs, atteindra la prospérité.