Il y a quelques jours, le Liberia a connu le second tour d’une élection présidentielle à grand suspense. Alors que les gens pensaient que le président sortant, l’ancien footballeur et unique ballon d’or africain, Georges Weah pourrait utiliser ses relations et les moyens de l’État pour s’accrocher, surtout que les scores étaient très serrés, il a surpris tout le monde.
Alors que plus de 99,5 % des bulletins ont été dépouillés, George Weah a reconnu la victoire de son rivale Joseph Boakai. Il ne briguera donc pas un second mandat, plombé par un bilan contesté.
« Les résultats annoncés, ce soir, même s’ils ne sont pas définitifs, indiquent que M. Boakai a une avance que nous ne pouvons rattraper. C’est le temps de l’élégance dans la défaite. Le peuple libérien a parlé, et son choix sera honoré et respecté », a déclaré le président sortant.
Georges Weah est ainsi présenté comme un exemple sur le continent africain où l’on considère souvent qu’un président sortant n’organise pas des élections pour les perdre.
Il apparait comme un patriote, et un panafricain. Georges Weah est jeune, et a encore de fortes chances de revenir au pouvoir dans quelques années, s’il le souhaite.