Au Mali, le lutte contre le terrorisme enregistre ces derniers jours des avancées notables. Même si des attaques se poursuivent, les terroristes sont poussés jusque dans leur dernier retranchement. Certains ont même récemment décidé de déposer les armes.
Pendant ce temps, ceux qui se disent rebelles et qui voulaient la sécession du Nord du pays en faveur du néocolonialisme et de l’impérialisme viennent d’annoncer une nouvelle plateforme et semblent mettre de l’eau dans leur vin.
En effet, ils ne disent plus clairement qu’ils veulent l’indépendance, mais, réclament désormais « un statut politique et juridique » pour le territoire qu’ils appellent Azawad (Kidal et toute sa région).
Les autorités maliennes avaient appelés à un dialogue il y a quelques mois, mais, ils ont préféré prendre les armes, fort du soutien dont ils bénéficient de la part de certaines puissances impérialistes.
Cela leur a valu d’être chassé, et aujourd’hui, ils se cherchent. Sauf que désormais, Bamako est en position de force, et ils feraient mieux de changer d’attitude et de quémander leur retour à la table des négociations.
La région qu’ils revendiquent est aujourd’hui dirigé par un gouverneur. Ils auraient pu être associés à cette gouvernance dans une logique de fédéralisme. Le Mali n’aura pas d’autres choix que d’y aller. Mais, ces rebelles seront-ils de la partie ?