Le secrétaire général adjoint aux opérations de paix des Nations unies Jean-Pierre Lacroix a séjourné dans la province du Sud-Kivu en République démocratique du Congo (RDC) où il a échangé avec les autorités provinciales sur le plan de désengagement de la Monusco.
Lors des échanges avec le gouverneur du Sud-Kivu, Jean-Pierre Lacroix a souhaité que tous les acquis de la Monusco soient préservés au profit de la population congolaise après le retrait de la Monusco, mais il reconnaît que des problèmes sécuritaires persistent.
« La mission de maintien de la paix n’est pas faite pour demeurer éternellement dans un pays, et c’est pour cela qu’on a eu ce plan de désengagement. Bien sûr il y a encore des points chauds que nous avons discuté avec le gouverneur; c’est la raison pour laquelle, et c’est prévu d’ailleurs par le plan de désengagement en toutes lettres que le désengagement graduel des éléments de la Monusco se fasse parallèlement au même rythme que l’arrivée des forces armées et de sécurité congolaises », affirme-t-il.
« La menace est là, mais je crois que, dès que la Monusco va partir, elle sera complétée par les FARDC. Je crois que le gouvernement de la République va faire son travail c’est-à-dire protéger sa population. Nous voulons que les choses se passent calmement », assure-t-il.
Le secrétaire général adjoint aux opérations de paix des Nations unies a également recueilli les attentes des acteurs de la société civile sur le retrait de la mission onusienne.
Le dimanche 4 janvier 2024, Jean-Pierre Lacroix a visité une base de la Monusco située à Mikenge dans le territoire de Mwenga où la force de l’ONU assure la protection des milliers de déplacés internes, qui campent autour de la base.