Quelques heures seulement après son investiture, le président américain Donald Trump a commencé par donner des migraines à toute la communauté internationale. Plusieurs décisions ont été immédiatement prises concernant certaines institutions internationales.
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Le mardi 4 février 2025, le président américain Donald Trump a signé un décret visant à retirer les États-Unis de plusieurs instances de l’Onu et à passer en revue le financement par Washington de l’organisation internationale.
Parmi ces institutions, l’on peut citer : le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, une instance dont le pays n’est pas membre, mais seulement observateur; l’Organisation mondiale de la santé (OMS), sans oublier l’Unesco qui est aussi dans le viseur.
Comme à son arrivée à la maison blanche en 2016, Donald Trump a déjà retiré son pays de l’Accord de Paris sur le climat. Il y a quelques jours, c’est l’USAID qui subissait les assauts du couple Donald Trump-Elon Musk.
Les nouveaux dirigeants des USA affirment que les Nations unies sont anti américains, pendant ce temps, ils gardent leur place au sein du Conseil de sécurité et refusent une place permanente au continent africain.
Cela prouve à suffisance et doit faire comprendre au continent africain que tout en recherchant les meilleurs partenariats, ces institutions multilatérales ne sont pas la solution à l’émergence du continent.
D’ailleurs, elles ont montré leur inefficacité et dans certains cas, leur caractère nuisible. L’aide publique au développement et les autres types d’intervention extérieurs ne sont que des manières d’avoir une main-mise sur les pays africains et les empêcher de devenir des concurrents.
Les stratégies de développement et les institutions nécessaires pour y parvenir doivent être repensées souverainement par les Africains eux-même; et ils doivent tout faire pour garder le contrôle de leur processus de développement.
Comme l’on peut le voir, les Américains pensent à leurs intérêts d’abord; en sortant de toutes ces institutions, ils montrent qu’ils n’en n’ont rien à faire; et qu’ils s’en foutent du reste du monde.
Alors pourquoi en Afrique l’on pense que c’est en contentant les autres que le continent pourra trouver des opportunités pour sortir de sa situation compliquée ?
Serge Lenoir