Dans un communiqué publié à Lomé le 8 janvier 2024, l’on apprend que le fils de l’ancien président nigérien Mohamed Bazoum a été libéré.
Il s’agit de Salem Mohamed Bazoum qui se serait envolé pour la capitale togolaise avec le professeur Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’extérieur.
Dans le communiqué, il est précisé que c’est grâce aux présidents Faure Gnassingbé du Togo et Julius Maada Bio de la Sierra Leone que le jeune homme a été libéré.
Le général Abdourahamane Tiani a accepté de le libérer à titre humanitaire. Mais, il est surprenant que le Bénin de Patrice Talon ne soit pas mentionné dans le communiqué…
Le Togo, la Sierra Leone et le Bénin ont été tous désignés comme médiateurs dans cette crise. Que fait alors ce pays ? Le Bénin ne sentirait pas trop concerné par l’affaire ?
Pourquoi avoir alors accepté la médiation ? Ou bien ce sont plutôt les dirigeants militaires du Niger qui ont rejeté la médiation béninoise. Cela n’est pas exclut.
L’on se souvient que lors d’une première rencontre en décembre dernier entre les médiateurs et le gouvernement du Niger, le Bénin était absent.
En tout cas, vu les mauvaises relations qui persistent entre les deux pays, il est possible que les services de bons offices de la diplomatie béninoise aient été rejeté.
Face à l’inexistence du Bénin au sein de cette méditation, il revient à la Cédéao d’éclairer l’opinion. Sinon, le Niger et le Bénin peuvent prendre l’initiative de dire ce qui ne va pas.