Les députés togolais ont récemment une nouvelle Constitution consacrant la régime parlementaire dans le pays. Depuis fin 2018, il a fallu une telle action pour que l’opposition togolaise sorte de son hibernation. Mais, ce réveil n’est pas tardif ? Les jeux ne sont-ils pas fait ?
Un regroupement de partis politiques de l’opposition a essayé d’organiser une conférence de presse mercredi dernier, mais a été empêché par les forces de sécurité.
Dans la même journée, un autre groupe composé de partis politiques et d’organisations de la société civile a réussi à publier une déclaration.
Les partis politiques de l’opposition togolaise essaient de faire pression sur le président de la République Faure Gnassingbé afin que ce dernier ne promulgue pas le texte.
Aujourd’hui, il reste 13 jours au chef de l’exécutif pour promulguer le texte. Quelle est la marge de manœuvre dont disposent les opposants ?
“Nous rappelons au président de la République qu’il peut encore arrêter cette entreprise funeste pour épargner le pays d’une nouvelle crise aux conséquences imprévisibles. Nous l’exhortons vivement à le faire”, affirment les opposants.
Du côté du pouvoir, l’on est convaincu que cette nouvelle Constitution apportera des résultats probants pour l’avenir politique et le développement du Togo.
Peut-on alors affirmer que l’on s’achemine vers une nouvelle crise politique dans le pays ? Il faut rappeler que la campagne comptant pour les élections législatives et régionales du 20 avril 2024 démarrent dans quelques jours.