Alors que son parti a été battu lors de la dernière élection présidentielle et qu’il est sur le point de quitter le pouvoir, Jo Biden prends la décision d’autoriser l’Ukraine à frapper profondément le territoire russe avec des armes américaines.
Cette possibilité avait été refusée au président Volodimyr Zelensky jusqu’alors. Comme réponse à cette escalade, la Russie a modifié sa doctrine nucléaire. C’est à travers un décret signé par le président russe Vladimir Poutine.
Comment comprendre cet acte ? « Premièrement, l’édition 2020 de la doctrine ne contenait aucune mention de la Biélorussie, où nous avons déployé nos armes nucléaires et que nous avons placée sous notre parapluie nucléaire », explique Viktor Litovkinen analyste militaire russe.
Deuxièmement, le texte précédent ne stipulait pas que Moscou pouvait utiliser son arsenal atomique en cas d’attaque par un État non détenteur de l’arme nucléaire soutenu par une puissance nucléaire.
Selon l’analyste, la Russie envoie ainsi un message fort aux États-Unis et à l’Otan qui fournissent à l’Ukraine des missiles à longue portée, menant de fait une guerre contre la Russie par procuration.
« Il s’agit d’un avertissement sérieux : s’ils vont trop loin et que des missiles à longue portée sont utilisés contre le territoire russe, et ces missiles à longue portée sont programmés par des experts de l’Otan parce que les spécialistes ukrainiens ne disposent pas de l’équipement et de l’expertise nécessaires, sans parler des avions et des drones lourds de l’Otan qui portent ces missiles, nous serions habilités à frapper les sites à partir desquels ces missiles sont lancés », affirme-t-il.