La pollution atmosphérique est une menace constante pour la vie urbaine. Malheureusement, le continent africain n’échappe pas à ce fléau. Une plateforme spécialisée (Numbéo) a publié des données sur le degré de pollution dans les villes africaines au cours du premier semestre 2023.
Deux indicateurs sont ainsi présentés par la plateforme. Le premier fournit une estimation des niveaux de pollution globaux dans les villes du monde entier. Il prend en compte des facteurs tels que la pollution de l’air et de l’eau, l’élimination des déchets, la propreté, la pollution sonore et lumineuse, les espaces verts et le confort par rapport à la pollution.
La seconde est l’échelle Pollution Exp, qui utilise une fonction exponentielle pour indiquer des chiffres très élevés pour les villes très polluées et des chiffres très bas pour celles non polluées. Ainsi, voici les 10 villes les plus touchées par ce fléau en Afrique à mi-parcours de l’année en cours.
C’est la ville égyptienne du Caire qui est classée 1ère dans cette liste avec les indices 91,2 et 164,7. Elle est suivie de Lagos, au Nigeria (89,4; 159,9). Et ce top 3 des villes les plus polluées est clôturé par Marrakech, au Maroc (82,9; 148,4). La ville marocaine de Casablanca arrive à la 4e position, avec des indices de 82,5 et 147,5. La cinquième place est occupée par Nairobi, au Kenya (79,7; 142,3).
Addis-Abeba, en Éthiopie (78; 137,4), et Alexandrie, en Égypte (73,5; 129,1), occupent respectivement la 6e et la 7e positions. La capitale tunisienne est aussi classée dans cette liste à la 8e place avec des indices de 71,9 et de 125,7. Enfin, Johannesburg, en Afrique du Sud (61,1; 106,4), selon le niveau de la pollution, arrive à la 9e position. Et c’est la ville sud-africaine de Pretoria qui ferme ce top 10 avec des indicateurs de 56,1 et de 97.
Ces informations fournies, qui sont mises à jour en permanence, sont générées à partir de données datant de 36 mois maximum.
LP