Il a été ouvert le 08 novembre 2022 dans la capitale togolaise, les travaux de l’atelier régional des Unités de gestion du projet (UGP) de Cohésion sociale des régions nord du Golfe de Guinée (COSO). L’objectif de cet atelier est de donner l’occasion aux équipes nationales des pays d’intervention du projet COSO de se connaître, d’apprendre les unes des autres et de lancer la première session ordinaire du Comité de collaboration régionale (CCR).
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre du Développement à la base, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes, Myriam Dossou d’Almeida en présence de la directrice générale de l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb) Mazalo Katanga et du représentant résident de la Banque mondiale au Togo, Fily Sissoko.
Les délégations des unités de gestion du projet (UGP) et des services publics des pays bénéficiaires du projet COSO, à savoir, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo, sont en conclave du 08 au 10 novembre 2022. Cette rencontre permettra de faire l’état des lieux de l’exécution du projet dans chaque pays, ainsi que les défis et opportunités.
Financé globalement à hauteur de 450 millions de dollars américain par la Banque mondiale sous forme de prêt et de don pour le Bénin et le Togo, et sous forme de prêt exclusivement pour la Côte d’Ivoire et le Ghana, le projet COSO ouvrira la voie à la collaboration régionale et permettra la résilience socioéconomique et climatique des communautés frontalières dans les régions défavorisées des pays du Golfe de Guinée.
Dans son intervention, le représentant résident de la Banque mondiale Fily Sissoko est revenu sur les raisons qui ont poussé son institution à financer ce projet. Selon lui, le projet COSO est un projet de cohésion sociale, d’équité, de transparence, de redevabilité et de développement de synergie.
De son côté, le ministre en charge du Développement à la base, Myriam Dossou d’Almeida a félicité les parties prenantes pour avoir choisi le Togo pour abriter un tel événement avant d’inviter les participants à mettre du sérieux dans le travail qu’ils effectueront durant les 3 jours de rencontre.
La partie togolaise bénéficiera d’une enveloppe financière de 60 millions de dollars américain, soit 33 milliards de F CFA. Le projet sera implémenté dans 40 cantons au Togo.
YK