Dans le prolongement de son soutien au gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) pour le développement d’une chaîne de valeur régionale des batteries et véhicules électriques, la Commission économique pour l’Afrique et ses partenaires sensibilisent les parties prenantes nationales au projet BEV sur les impacts négatifs des activités minières et industrielles en RDC d’une part et les avantages des politiques industrielles vertes et inclusives d’autre part.
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À Kolwezi (RDC) du 18 au 19 février 2025, plus de 60 experts relevant du public, du privé, du monde universitaire et de la société civile discuteront des approches d’inclusivité et de verdissement de la transformation minière. La hausse de la demande mondiale des minerais critiques de la transition énergétique verte et de la fabrication des batteries des véhicules électriques contribue à mettre encore plus sous pression sur les pays producteurs tels que la RDC.
Avec ses importantes réserves de lithium, de cuivre, de manganèse, de nickel et de cobalt, la RDC occupe une position stratégique dans cette transition énergétique. En effet, ces métaux sont essentiels pour la production d’énergie verte et la fabrication des batteries des véhicules électriques.
Pour la CEA et ses partenaires, il est crucial que le développement de la chaîne de valeur régionale BEV intègre les dimensions verdissement et inclusivité dès l’entame. Jean Luc Mastaki, directeur du bureau sous régional pour l’Afrique centrale de la CEA précise le sens de l’initiative. « La zone économique spéciale transfrontalière entre la RDC et la Zambie sera très prochainement lancée, son étude de préfaisabilité a été validée. Nous avons le CAEB qui est déjà fonctionnel », informe-t-il.
« L’entreprise Buenassa est en train d’installer une raffinerie de cobalt et de cuivre. L’étape de Kolwezi est cruciale car elle permet aux différents acteurs public, privé et sociaux d’agir main dans la main afin que les générations présentes et futures tirent le meilleur profit de cette révolution industrielle. Personne ne doit être laissé pour compte », déclare Jean Luc Mastaki.
À travers diverses tribunes, les décideurs politiques africains ont exprimé leur souhait de voir ce boom minier soutenir la création de nouvelles industries à plus forte valeur ajoutée et créatrices d’emplois à travers le continent, alimentant ainsi l’économie verte de la région pour le bien-être des communautés locales tel que cela est inscrit dans la Vision minière africaine.
La rédaction