Le Conseil de sécurité des Nations unies a accepté que la mission de l’Onu en République démocratique du Congo (RDC), la Monusco, apporte un appui logistique aux élections générales prévues pour le 20 décembre 2023.
Cet appui va se faire « dans la limite des ressources existantes », selon des sources onusiennes. La Monusco est autorisée à fournir un soutien logistique limité au processus électoral dans les provinces demandées par les autorités congolaises, en plus de celles où elle est actuellement déployée.
Le mandat de la Monusco, encore présente dans trois provinces de l’Est en proie à des violences armées (Ituri, Nord et Sud-Kivu), lui permet de procurer dans ces régions, un appui au processus électoral.
L’ambassadeur de la RDC à l’Onu avait précédemment adressé une lettre au président du Conseil de sécurité, demandant que cet appui soit étendu à d’autres provinces non précisées.
La demande d’appui logistique à ces élections intervient alors que Kinshasa, estimant la force de l’Onu inefficace dans la lutte contre les groupes armés, réclame son départ accéléré, après plus de 20 ans de présence en RDC.
Le Conseil de sécurité doit se prononcer dans les jours à venir, sur le plan de retrait conclu fin novembre entre le gouvernement de la RDC et la Monusco.
Le 20 décembre 2023, près de 44 millions d’électeurs, sur un total d’une centaine de millions d’habitants, sont appelés à élire leur président, mais aussi, leurs députés nationaux et provinciaux, et leurs conseillers municipaux.
Plus de 100 000 candidats sont en lice pour les quatre scrutins, dont une vingtaine pour la présidentielle.
Parmi eux, le président sortant, Félix Tshisekedi est candidat à un second mandat de 5 ans.