Ce mercredi 28 février 2024, le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et l’Onu ont entamé le désengagement de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation au Congo (Monusco).
Cela a commencé avec la base de Kamanyola, près de la frontière burundaise, dans le Sud-Kivu. Selon le ministre congolais des Affaires étrangères Christophe Lutundula, Kinshasa aspire à faire du retrait de la Monusco un modèle de transition.
La délégation sur place depuis mardi est conduite par Bintou Keita, représentante spéciale du secrétaire-général de l’Onu en RDC, et Mbuyi Katharina Wagner, conseillère principale du chef de l’État au collège diplomatique.
Elles sont accompagnées des responsables des agences, fonds et programmes des Nations unies en RDC. Le plan de retrait prévoit que, à partir du 1er mai, la protection des civils au Sud-Kivu relèvera entièrement de la responsabilité de la RDC et de ses forces de sécurité nationales.
La clôture effective du désengagement dans la région est prévue pour le 30 juin 2024.