Ce dimanche 19 mai 2024, l’armée de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé avoir déjoué un coup d’État.
S’agit-il d’une manipulation ? En tout cas, si cette tentative de coup d’État est avérée, cela ne serait pas une surprise.
En effet, les deux fois où Félix Tshisekedi a été élu à la tête de son pays, il a été contesté par ses opposants ainsi que des leaders d’opinion.
Le chef de l’État est obligé de nouer des alliances et de conclure des accords qui ne lui laissent pas la main libre pour diriger le pays.
Par exemple, c’est plusieurs semaines après les élections générales de fin 2023 qu’une Première ministre a été nommée.
Mais, des semaines après cette nomination, ce pays ne dispose pas encore d’un gouvernement.
Or, la RDC vit une crise sécuritaire grave qui s’est aggravée ces derniers mois, avec les attaques des rebelles du M23. Récemment, il a annoncé un projet de révision constitutionnelle.
Par ailleurs, au lieu de mobiliser sa population pour lutter contre l’insécurité, et de nouer des partenariats vraiment bénéfiques, Félix Tshisekedi préfère trahir son peuple avec des puissances coloniales.
Ces puissances sont les responsables et les bénéficiaires de la déstabilisation de la RDC depuis son indépendance. Ils ont commencé avec l’assassinat de Patrice Lumumba.
Ainsi, il est clair que Félix Tshisekedi a créé les conditions pour l’avènement d’un coup d’État. Celui de ce dimanche a été certes déjoué.
Mais, Félix Tshisekedi n’aura pas le sommeil tranquille. Il vient d’avoir un avertissement. La prochaine fois, il n’aura pas autant de chance.
Félix Tshisekedi devrait arrêter ses relations contre nature avec ces puissances et se tourner vers son peuple et des partenaires qui en valent la peine.