Réserve mondiale des semences : Le Ghana contribue durablement à sauvegarder la sécurité alimentaire

Spread the love

Le Ghana a remis des semences de ses principales cultures agricoles à la Réserve mondiale du Svalbard sur l’île norvégienne du Spitzberg baignée par la mer de Barents. Le Ghana devient ainsi le cinquième pays africain à avoir alimenté la Réserve mondiale de semences selon un responsable de l’Institut de recherche sur les ressources phytogénétiques (PGRRI).

“Ceci, notre toute première sauvegarde de sécurité, procure un sentiment de soulagement car nos collections de diversité végétale sont en passe d’être sécurisées à perpétuité pour le bénéfice de toute l’humanité”, a déclaré Daniel Kotey, chercheur scientifique principal au CSIR-PGRRI (Conseil pour la recherche scientifique et industrielle – Institut de recherche sur les ressources phytogénétiques) du Ghana.

Selon lui, ce dépôt met en évidence le travail acharné des anciens et actuels membres du personnel de la banque de gènes du Ghana et des agriculteurs auprès desquels les graines ont été initialement collectées. “Nous sommes très reconnaissants à tous ceux qui ont contribué à ce que cela se produise”, a-t-il ajouté. Le dépôt ghanéen comprend des variétés de maïs, de riz, d’aubergines et de niébé, des cultures clés pour la sécurité alimentaire, la santé et la culture culinaire du pays.

Nichée dans une montagne arctique sur l’île isolée du Spitzberg, la Réserve mondiale de semences du Svalbard sauvegarde plus de 1,2 million d’échantillons de semences, ce qui en fait la plus grande collection de diversité de cultures au monde en un seul endroit.

Depuis 15 ans, elle accueille des banques de gènes du monde entier. Suite à ce dernier dépôt, la Réserve détient désormais des “copies” de semences sauvegardées dans des banques de gènes situées dans 74 pays. Cette diversité est nécessaire pour adapter les systèmes agroalimentaires à un climat en évolution rapide et à d’autres défis environnementaux.

Le dépôt installé dans le pergélisol à une profondeur de 130 mètres est prévu pour 2,25 milliards d’échantillons. Les quatre autres pays africains ayant contribué à la constitution de cette Réserve mondiale sont :  la Zambie, le Kenya, le Nigeria et l’Éthiopie.

LP

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *