Après plusieurs scandales et des appels à la démission, Boris Johnson décide enfin de quitter la tête du parti conservateur. Cela signifie qu’il ne sera plus bientôt Premier ministre du Royaume-Uni.
La politique ne pardonne pas au pays de la Reine Elisabeth II. La moindre erreur se paye amèrement. Boris Johnson devait le savoir. Lui qui a exploité toutes les failles du gouvernement de sa prédécesseuse Theresa May et qui l’a même souvent poussé à la faute pour ensuite en profiter, n’était pas un novice. Boris Johnson a tout fait pour pousser Theresa Mays à la démission, alors que cette dernière peinait à mettre en œuvre le Brexit.
Finalement, l’ombre de sa prédécesseuse aura plané sur sa gouvernance jusqu’au bout. Après l’avoir poussé à la sortie et être venu au pouvoir en grandes pompes, Boris Johnson est allé de déboires en déboires. Il part de la même façon qu’il est venu et il a été frappé avec le même bâton qu’il a utilisé pour frapper Theresa May. Au point où au moment de sa démission, des regards se tournent vers cette dernière pour la succession. Quel presque retournement de situation ?
« D’après tout ce que j’entends, je ne pense pas qu’il y aura un Premier ministre par intérim. Lorsque j’ai démissionné, il y avait un processus. Le nouveau chef du parti était déterminé et pendant cette période, j’étais toujours là en tant que Premier ministre, capable de faire certaines choses. Mais, pendant cette période, mes prérogatives étaient restreintes », a-t-elle déclaré. Boris Johnson passera aussi par là en attendant…
Le Papyrus