L’apprentissage de l’amharique, l’une des langues parlées en Éthiopie, ouvre des perspectives dans les domaines économique, diplomatique et culturel, selon l’administration d’une école moscovite qui a entamé ce cursus linguistique pour ses élèves. La tendance suit ainsi le rapprochement de la Russie avec ce pays africain.
Trois écoles moscovites ont donc introduit l’enseignement soit du Swahili soit de l’Amharique comme deuxième langue étrangère dès cette rentrée. Dans l’un de ces établissements d’enseignement secondaire, le constat a déjà été fait que les élèves de première (en avant-dernière classe du cursus secondaire) apprennent l’Amharique, la langue majoritaire des Éthiopiens.
“La coopération de notre pays avec les pays africains se développe rapidement et l’une de nos principales tâches en tant qu’école est de créer toutes les conditions pour que nos élèves puissent commencer dès aujourd’hui à se préparer aux métiers et aux nouveaux défis de demain”, explique Alexandre Solomassov, proviseur de l’école moscovite n°1522.
L’Amharique est enseigné par deux étudiantes de l’Institut des pays d’Asie et d’Afrique, faculté de la prestigieuse université de Moscou Lomonossov. “La maîtrise de cette langue, et des autres langues africaines en général, ouvre de larges perspectives que ce soit au sens économique, diplomatique ou culturel”, selon elles.