Dans une déclaration faite jeudi dernier, le président zambien Hakainde Hichilema a déclaré la sécheresse en cours dans son pays comme étant une catastrophe nationale et une situation d’urgence.
Le pays connaît des conditions de sécheresse dans 84 de ses 116 districts. La saison des pluies, qui s’étend habituellement d’octobre à mars, s’est arrêtée à la fin du mois de janvier de cette année. Les récoltes des fermes entièrement ensemencées ont été détruites par la sécheresse.
Cette année, le maïs, une culture vivrière de base qui nécessite des pluies régulières, n’a pas pu mûrir et une grande partie des petits exploitants n’ont pas pu récolter leurs cultures.
Ces agriculteurs dépendent de ces cultures pour leur subsistance et s’inquiètent de ne pas avoir de revenus pour subvenir à leurs besoins essentiels. Près de 70 % des Zambiens dépendent des petites exploitations agricoles pour leur alimentation de base.
Nous sommes toujours en sécurité alimentaire en tant que pays, probablement jusqu’à la fin de la prochaine récolte, mais là où nous pourrions avoir un problème, c’est après la prochaine récolte”, affirme Yotam Mkandawire secrétaire exécutif de l’Association des négociants en grains de Zambie.
Diverses mesures ont été prises pour atténuer les effets de la sécheresse, qui affecte non seulement la sécurité alimentaire, mais aussi la production d’énergie. Le président zambien a demandé l’aide de la communauté internationale pour faire face à cette situation.