Dans le cadre des élections sénatoriales du samedi 15 février 2025, les responsables de l’Union des forces de changement (UFC) ont organisé une conférence de presse le lundi 10 février 2025 à Lomé. Que peut-on retenir du programme du parti de Dr Gilchrist Sylvanus Olympio en faveur des collectivités territoriales ?
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Le programme UFC Sénat 2025 repose sur une ambition forte de faire du Sénat un véritable partenaire des collectivités territoriales et un acteur clé du développement inclusif au plan national. Le parti s’engage à porter au Sénat, des réformes pour donner plus de compétences et de moyens financiers aux communes et aux régions.

L’on compte mobiliser 317 milliards francs CFA en faveur des communes. « Nous défendrons des projets concrets pour améliorer les infrastructures et désenclaver nos régions, notamment les routes, les écoles, les centres de santé, l’accès à l’eau potable et à l’électricité pour tous… », a déclaré Emmanuel Vivien Tomi, porte-parole du parti et candidat dans la préfecture d’Agoè-Nyivé (Grand Lomé).
Avec des mesures de soutien à la modernisation de l’agriculture (la mécanisation, l’irrigation…), l’appui à l’artisanat et aux jeunes entrepreneurs, le parti compte créer des emplois et dynamiser les économies régionales. L’UFC promet de proposer des lois pour instaurer des consultations publiques sur les grands projets de développement, des budgets participatifs et inclusifs ; et garantir une transparence totale dans la gestion des ressources publiques.
Selon les responsables du parti, le programme de l’UFC inclut des initiatives pour lutter contre la déforestation anarchique, promouvoir les énergies renouvelables, et garantir une gestion durable des déchets dans les collectivités respectives de leurs élus. Par ailleurs, le parti propose le renforcement des capacités des élus municipaux et régionaux afin de leur permettre de mieux répondre aux attentes de leurs populations.
Enfin, à travers un développement inclusif, l’UFC compte construire une société où les différences sont une richesse et où chacun se trouve à sa place, quelles que soient ses conditions. Le parti veut ainsi faire avancer les projets qui visent l’épanouissement de chacun, de chacune, et de tous.
« Nous avons des racines qui sont aussi profondes que l’histoire de ce pays. Nous avons une ambition pour ce pays, nous voulons voir les rêves de pères de l’indépendance, de l’ablodé, qui était de faire du Togo l’or de l’humanité ; se réaliser, même si le contexte a changé et que nous connaissons des difficultés », a indiqué Séna Alipui, deuxième vice-président de l’UFC, représentant du président national.
Pour lui, ces élections sont capitales pour le Togo. Ainsi, les candidats de l’UFC sont : Tomi Kokouvi Emmanuel Vivien (Agoè-Nyivé), Ahoomey-Zunu Gaëtan Doh Mawukplonam (Golfe) Adyoyi Kodzotsè (Avé), Afangbédji Komlanvi Sédoufia (Bas-Mono), Galley François Agbéviadé (Vo), Aholou Kokou Adjéoda (Zio).
Edem Dadzie