Comme chaque année, la CoP 28 a démarré à Dubaï aux Emirats arabes unis avec des déclarations fortes.
L’on croirait presque que bientôt la situation changera du pire au meilleur. Si et seulement si les discours pourraient enfin devenir des actes.
Lors de l’ouverture des travaux, le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres appelé les dirigeants à mettre fin à la dépendance du monde à l’égard des combustibles fossiles, et à tenir la promesse attendue depuis longtemps en faveur de la justice climatique. Rêve ou réalité ?
Quand il s’agit d’énergies, tout le monde sait le choix qu’il faut faire.
Lorsqu’il s’agit de réaliser les objectifs de l’Accord de Paris afin de maintenir le réchauffement de la planète à 1,5°C, tout le monde sait ce qu’il faut faire.
Sauf que presque personne ne fait réellement ce qui est nécessaire pour résoudre la crise climatique.
« J’exhorte les pays à accélérer leur objectif de zéro émission nette, pour se rapprocher le plus possible de l’échéance de 2040 dans les pays développés et de celle de 2050 dans les économies émergentes », a affirmé le chef de l’Onu.
Au moment où les pays, notamment industrialisés accélèrent dans leur course vers l’accès aux énergies fossiles, il est illusoire de penser que cet appel aura un écho favorable.
Le potentiel en énergies renouvelables est disponible, notamment pour les pays africains.
Mais, comme on peut le constater, l’on préfère ramer à contre-courant.
Encore une fois, il est absolument temps pour les pays africains de miser sur leurs intérêts, notamment leurs besoins en développement, de prospérité de leurs populations, et de poser les conditions qui s’imposent pour les réaliser.
Le continent ne peut pas continuer à sacrifier ses intérêts sur l’autel d’une lutte qui constitue une partie de jeu d’échec pour certains.