Le Rwanda de Paul Kagamé est accusé par tous d’être derrière les attaques des rebelles du M23, et qui sont à la base de la déstabilisation de l’Est du pays. Sous pression, le pays se prononce et menace. Selon Kigali, le Rwanda dénonce une menace réelle pour sa sécurité et affirme être prêt à prendre toutes les dispositions pour se défendre.
Selon le gouvernement, les autorités congolaises, notamment, le président Félix Tshisékédi ont affichés leur intention d’envahir le Rwanda et de changer son gouvernement par la force. Kigali affirme avoir pris des mesures pour assurer une défense aérienne totale et réduire les capacités aériennes offensives de son voisin.
Kigali dénonce une « image profondément tronquée de la réalité » et met en avant la collaboration de l’armée congolaise avec le groupe des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), rébellion à majorité hutue basée à l’est de la RDC depuis la fin du génocide contre les Tutsis de 1994 au Rwanda.