Le mardi 28 janvier 2025, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes du Burkina Faso et du Niger pour célébrer la sortie de la Communauté économique et de développement des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) par les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES).
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Cette sortie est effective ce mercredi 29 janvier 2025. Disant soutenir la décision des leaders de l’AES, plusieurs milliers de personnes ont répondu présent à l’appel à manifester.
À Niamey, au milieu de la foule, un faux cadavre sur un brancard est recouvert d’un drapeau aux couleurs de la Cédéao. Au milieu, une photo du président français Emmanuel Macron; une façon de simuler la mort de l’organisation ouest africaine et de celui que l’on accuse d’être derrière elle.
Comme dans d’autres villes nigériennes, à Agadez, des milliers de personnes se sont rassemblées dans un stade pour manifester leur soutien à cette sortie de l’AES de la Cédéao.
Les drapeaux des trois pays, Niger, Burkina Faso et Mali sont partout, ainsi que le drapeau de la Russie. « À bas la Cédéao et vive l’AES » était aussi visible sur des pancartes.
Même dynamique de l’autre côté de la frontière, au Burkina Faso. Les chaînes burkinabè ont diffusé les images de la foule rassemblée sur la place de la Révolution, à Ouagadougou.
Certains arborent les drapeaux des trois pays de l’AES et de la Russie, d’autres, des pancartes. Ces dernières affichaient : « À bas la Cédéao pourrie, vive l’AES », ou bien « 28/01/2025, on ne veut plus de la Cédéao », « nous voulons la paix, vive l’AES », etc…
« Nous sommes mobilisés pour montrer que la sortie de la Cédéao n’est pas une simple décision des trois chefs d’État. Les peuples de l’AES soutiennent leurs présidents », affirme un manifestant.
Ces rassemblements ont eu lieu dans plusieurs villes du pays. À Fada N’Gourma, chef-lieu de la région de l’Est, la foule scandait « Oui à l’AES, non à la Cédéao ». Ou « Adieu la Cédéao aux mains liées ».
Même dynamique à Djibo, région du Sahel où les manifestants se sont retrouvés pour ériger les fondations d’un rond-point déjà baptisé du nom de l’AES.
À Tenkodogo, dans la région du Centre-Est, les manifestants ont transporté à bout de bras un faux cadavre enveloppé dans un drapeau aux couleurs de la Cédéao, pour simuler la mort de l’organisation ouest-africaine.
LPM et RFI