Sortie de la Cédéao : Le Burkina Faso compte signer des accords bilatéraux avec ceux qui le voudront

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Selon le Premier ministre burkinabé, Appolinaire Kyelem de Tambèla, en sortant de la Cédéao, son pays a préservé sa souveraineté, ce qui ne peut qu’être bénéfique au secteur entrepreneurial.

L’autorité gouvernementale burkinabé pense que des partenariats bilatéraux avec d’autres pays africains sont toujours envisageables.

« Le Burkina Faso a pris un nouveau départ en quittant la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), ce qui permettra de créer un environnement favorable aux affaires et encouragera la croissance », a assuré le chef du gouvernement burkinabè, lors d’une rencontre avec des acteurs du secteur privé à Ouagadougou.

« Le retrait de la Cédéao va nous permettre de nous réorganiser en fonction de nos intérêts et de signer des accords bilatéraux avec ceux qui le voudront, dans divers domaines en fonction des intérêts réciproques; et de manière indépendante sans l’immixtion d’une quelconque puissance », a-t-il expliqué.

« Rien n’empêche donc, de renouveler ou d’adapter en cas de besoin nos relations avec chaque État membre de la Cédéao. Mais plus jamais, personne ne pourra nous imposer ou nous faire subir quoi que ce soit », a ainsi souligné le Premier ministre.

Le Burkina Faso avait annoncé son retrait de la Cédéao fin janvier 2024, en compagnie du Niger et du Mali. Les trois pays entendent désormais privilégier leur collaboration au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES).

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