Abdel Fattah al-Burhan, chef de la transition a déclaré que le gouvernement soudanais restait ouvert à toute solution constructive pour mettre fin à la guerre. Le chef des Forces de soutien rapide (FSR), Mohammed Hamdan Dagalo, a fait une déclaration similaire.
« Nous réaffirmons notre engagement en faveur des négociations de cessez-le-feu. Nous pensons que la voie vers la paix réside dans le dialogue, et non dans la violence aveugle, et nous continuerons à nous engager dans les processus de paix pour garantir un avenir sans peur ni souffrance à tous les civils soudanais », a déclaré Dagalo, ce 19 septembre 2024 sur X.
Néanmoins, les deux hommes se sont mutuellement accusés de ne pas avoir réussi à mettre un terme à un conflit qui a fait plus de 12 000 morts depuis avril 2023, s’accusant mutuellement d’avoir commis des abus.
Chaque partie a également accusé l’autre de ne pas avoir présenté de mesures concrètes pour parvenir à la paix.
Le mardi 17 septembre 2024, le président américain Joe Biden avait appelé les parties belligérantes au Soudan à reprendre les pourparlers pour mettre fin à la guerre.
« J’appelle les belligérants à retirer leurs forces, faciliter l’accès humanitaire et réengager des négociations pour mettre fin à cette guerre », a-t-il déclaré, quelques jours après que des combats ont de nouveau éclaté au Darfour.