Dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 janvier 2025, une attaque contre le palais présidentiel tchadien a été repoussée par les Forces de défense et de sécurité (FDS), faisant 19 morts, selon le gouvernement.
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Le ministre des Affaires étrangères et porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah, a annoncé que 24 assaillants « lourdement armés » avaient mené l’assaut. Dix-huit d’entre eux ont été tués, tandis qu’un membre des FDS a également perdu la vie et six autres ont été blessés.
« La situation est sous contrôle. Les forces de défense et de sécurité ont été mobilisées et tout a été éradiqué », a affirmé M. Koulamallah, tout en promettant la publication de preuves une fois le procureur de la République sur place.
Cependant, de nombreuses interrogations demeurent sur l’identité et les motivations des assaillants. Si certaines sources locales évoquent la possible implication de Boko Haram, les autorités n’ont pas encore confirmé cette hypothèse.
Le Tchad est dans une transition avec l’armée française à laquelle l’on a demandé de quitter le pays dans les meilleurs délais; tout cela se passe dans un climat tendu avec Paris, témoin les récentes déclaration du président français Emmanuel Macron, et la réponse immédiate du Tchad.
Le Tchad ne veut visiblement plus donner la primauté à la France qui jusque-là a fait de ce pays, son marche-pied. Les nouveaux dirigeants insistent désormais sur la souveraineté de leur pays.
Quelques heures avant l’attaque, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi était en visite dans le pays. Et tout le monde pouvait se rendre compte que N’Djamena ne perd pas de temps pour tourner le dos à son parrain et mentor, la France.