Température du Globe : « Il y a une probabilité de 98% qu’au moins une des cinq prochaines années, et la période de cinq ans dans son ensemble, soit la plus chaude jamais enregistrée »

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L’Organisation météorologique mondiale (OMM) vient de publier son nouveau rapport sur l’évolution du climat pour les 5 prochaines années (2023-2027). L’effet du réchauffement climatique, additionné à celui du retour d’El Niño, conduira avec quasi-certitude à de nouveaux records de chaleur. Plus encore, l’OMM estime que l’on connaitra l’année la plus chaude jamais enregistrée, devant celles de 2016 et 2020, d’ici 5 ans.

Elle estime à 66%, la probabilité que la température moyenne annuelle à la surface du globe dépasse de 1,5°C les niveaux préindustriels pendant au moins l’une des cinq prochaines années. L’Accord de Paris de 2015 vise à contenir l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels de 1850 à 1900 et si possible à 1,5 °C par rapport à ces mêmes niveaux.

Les données publiées le mercredi 17 mai 2023 « ne signifient pas que nous dépasserons de manière permanente le seuil de 1,5°C de l’Accord de Paris, qui fait référence à un réchauffement à long terme sur de nombreuses années », a souligné le secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas, cité dans un communiqué. Toutefois, l’OMM tire la sonnette d’alarme en annonçant que le seuil de 1,5°C sera temporairement franchi et ce, de plus en plus fréquemment.

« Un épisode El Nino devrait se développer dans les mois à venir. Associé au changement climatique provoqué par l’homme, il fera grimper les températures mondiales à des niveaux jamais atteints », a martelé ce spécialiste du climat. Les répercussions sur la santé, la sécurité alimentaire, la gestion de l’eau et l’environnement seront considérables.

El Nino est un phénomène climatique naturel généralement associé à une augmentation des températures, une sécheresse accrue dans certaines parties du monde et de fortes pluies dans d’autres. Il s’est produit pour la dernière fois entre 2018 et 2019 et a laissé la place à un épisode particulièrement long de presque trois ans de la Nina, qui provoque les effets inverses et notamment une baisse des températures.

Le Papyrus

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