Il est connu que les problèmes sécuritaires, notamment le terrorisme, sont en partie responsables des coups d’État que l’on a connu dans plusieurs pays d’Afrique ces dernières années. Ces renversements de pouvoirs ont ouvert la voie à des transitions actuellement en cours.
Ainsi, lors de la rentrée diplomatique opérée par le ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’extérieur, maître Joseph Kokou Koffigoh, ancien Premier ministre de la transition au Togo dans les années 90, a esquissé des approches de solutions contre ce phénomène dans une conférence qu’il a prononcé.
Cette conférence portait justement sur les transitions démocratiques en Afrique. Selon lui, il faut “couper les sources d’approvisionnement en armes à ces diables qui sèment la désolation”, a-t-il déclaré en évoquant les terroristes. Mais d’où proviennent les armes ?
Les approvisionnements en armes de l’Afrique viennent essentiellement de l’extérieur. En dehors de l’Afrique du Sud et de l’Égypte, aucun autre pays ne produit des armes. Alors, comment ces bandits arrivent-ils à acheter des armes et à les passer dans leurs zones de non droits sans être interceptés ? Ce sont des questions qui méritent que l’on s’y penche sérieusement.
L’ancien Premier ministre du Togo a interpellé les ambassadeurs présents à cette rentrée diplomatique afin que ces derniers puissent faire des rapports à leurs dirigeants pour que ceux-ci puissent comprendre la nécessité de couper les sources d’approvisionnement en arme pour ces terroristes, puisque c’est leurs pays, notamment les occidentaux qui font le commerce des armes.