Le samedi 20 janvier 2024 a eu lieu la célébration des 63 ans des Forces armées maliennes (FAMa). Forte de ses succès de l’année 2023, l’armée malienne va poursuivre sa lutte contre les terroristes pour éradiquer cette menace
« Il y a des réactions, des résistances résiduelles de la part des mercenaires payés par l’Occident, mais c’est normal, on est en lutte depuis douze ans déjà. C’étaient des parasites appelés djihadistes qui ne sont que des gens payés par l’Occident pour nous déstabiliser afin de mieux nous voler, exploiter nos ressources. Aujourd’hui, on a coupé les ailes, il reste à casser maintenant les pieds pour finalement en faire des gibiers », affirme Adama Diabaté, spécialiste en géopolitique et directeur adjoint à l’IUDT.
De plus, « on est sur la voie avec la bonne coopération de notre grand ami, la Russie », a-t-il dit. Pour l’analyste, les bases de cette future réussite ont été posées en 2023.
« L’année dernière a été une année charnière, une année de tous les succès, une année de la réalisation de beaucoup de rêves que nous pensions irréalisables, c’est-à-dire la prise de Kidal le dispatchement des forces armées maliennes sur tout le territoire, sur toute l’étendue du pays », a détaillé M.Diallo.
« La composition militaire de notre vie politique était au rabais, moins appréciée. Et on fournissait moins de fonds dans ce domaine militaire. Mais les événements de 2012 et les dix ans de mal traitement qu’on a nous a fait subir, et un autre exploit non rêvé, ces derniers temps ont amené les Maliens à comprendre réellement la valeur de tout ce qui est lié au domaine militaire », a indiqué l’universitaire.
L’armée joue un rôle dans l’affirmation de la souveraineté du pays et le maintien de l’ordre sur son sol.
« La capacité de surveiller les frontières, d’avoir un État fort capable de maintenir l’ordre dans le pays, avoir sa monnaie, sont des critères d’indépendance, de souveraineté qui nous manquaient à tous les plans et qu’à l’aide de l’armée aujourd’hui, les Maliens ont commencé à croire dans la possibilité d’acquisition de ces critères. Et on a toute les raisons de croire croire que ces choses ne sont plus des rêves lointains », a-t-il déclaré.
« 2024 doit être meilleure par rapport à l’année 2023 en ce qui concerne les succès sécuritaires auxquels maintenant doivent venir se greffer les succès économiques et financiers et la coopération globale avec notre grand ami et partenaire, la Russie », a conclu l’analyste.