La représentation ouest africaine de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en collaboration avec une Coalition d’organisations de la société civile dont l’ONG Jeunes Verts a organisé le vendredi 8 décembre 2023, une activité de revitalisation des écosystèmes de la zone côtière togolaise.
Malgré les efforts consentis ces dernières années par les autorités togolaises, la société civile, les partenaires en développement, l’on peut se rendre compte que l’environnement de la plage togolaise est toujours pollué et que la biodiversité s’érode d’années en années.
Non seulement, il est nécessaire d’y augmenter le couvert végétal, mais aussi il faut agir rapidement pour assainir ce lieu et le garder propre.
Malheureusement, il est aussi évident qu’il se pose un réel problème d’éducation à l’environnement.
Il faudra prendre des mesures pour éduquer la population, mais aussi, prendre des mesures disciplinaires pour amener les récalcitrants à protéger l’environnement qui est un bien commun.
En attendant que des moyens soient mobilisés pour atteindre ces objectifs, de bonnes volontés font de leur mieux.
Ainsi, vendredi dernier, il y a eu une opération de ramassage de déchets sur la plage de Lomé.
Il y a eu ensuite la mise en terre de 100 plants de cocotiers, et le relâchement de bébés tortus dans la mer.
« Cette activité est un appel à l’action citoyenne aux côtés de la jeunesse togolaise engagée pour l’amélioration de notre cadre de vie et pour un environnement sain », a déclaré Thi Hoang Mai Tran, représentante pour l’Afrique de l’Ouest de l’OIF au Togo.
Comme elle le précise, cette plage est un lieu de vie économique pour des milliers de personnes qui y tirent leur revenu quotidien.
C’est un espace de détente et de loisirs qui assure des fonctions écologiques.
Yawovi Adjigbli Directeur des affaires administratives et financières (Daaf) de l’ONG Jeunes Verts, représentant le directeur exécutif Esso Pedessi, a remercié les participants, le gouvernement et les partenaires.
Il faut préciser que plusieurs ambassades, notamment francophones ont pris part à cette activité.
Des jeunes dont beaucoup d’élèves y ont également participé, ce qui constitue pour eux, une vraie école au profit de l’environnement.