Togo : Condamnation unanime de l’agression sur Guy Marius Sagna

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Dimanche dernier, le député sénégalais Guy-Marius Sagna qui était en rencontre citoyenne avec des Togolais a été violenté par un groupe de personnes non encore clairement identifiées.

L’on dénombre plusieurs autres blessés parmi les participants. Cette situation a engendré de vives réactions au Togo et dans le monde entier.

Des personnalités comme Nathalie Yamb, Flancklin Nyamsi, François Akila Esso Boko, Koffi Yamgnane etc… n’ont pas manqué l’occasion d’accuser le pouvoir de Faure Gnassingbé.

D’ailleurs, Guy-Marius Sagna et des opposants togolais ont affirmé que l’agression venaient d’éléments qui seraient envoyés par le pouvoir en place.

La ministre de la Communication, des Médias et de la Culture, porte-parole du gouvernement togolais, Yawa Kouigan, leur demande de ne pas tomber dans les émotions.

Selon le lieutenant-colonel Yaovi Okpaoul, directeur général de la police nationale, la manifestation qui devait se tenir dans une église a été interdite parce qu’elle ne respectait pas les lois en vigueur au Togo.

Par ailleurs, la police nationale accuse les organisateurs de n’avoir pas sollicité ses services lorsque la réunion a finalement été organisée au siège de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA), et de ne l’avoir pas alerté dès qu’il y a eu des intrusions.

Il semble aussi selon le communiqué publié par le directeur général de la police national le lundi 30 septembre 2024, que l’intéressé a été informé qu’une telle rencontre était risquée.

Le lieutenant-colonel Yaovi Okpaoul informe qu’une enquête est ouverte et que son institution est ouverte à des témoignages et à des preuves de la part des organisateurs et autres.

Il faut rappeler que l’État du Sénégal a réagi et a demandé au Togo d’assurer la sécurité de son citoyen.

“Je voudrais plaider pour qu’on laisse la justice faire son travail et rechercher, avec tous les éléments probants qui peuvent être fournis par les uns et les autres, ces personnes qui ont jugé à tort – j’insiste dessus – qu’il était acceptable de s’en prendre à des citoyens qui étaient réunis” , a indiqué Yawa Kouigan.

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