La Dynamique pour la majorité du peuple (DMP) n’est pas du tout d’accord avec le pouvoir Lomé. Ses griefs sont nombreux. Elle compte manifester le samedi 27 janvier 2024 pour réclamer des assises nationales avant la tenue des élections législatives et régionales.
« Nous voulons manifester pour protester contre une série de faits dont la prorogation illégale du mandat de l’Assemblée nationale, en violation de l’article 52 de la Constitution, la poursuite des travaux de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), hors mandat également, sans oublier la Cour constitutionnelle dont le fonctionnement ne rassure pas », affirme Gérard Adja, un responsable de la DMP.
La DMP demande au chef de l’État, seule autorité encore légale au Togo selon elle, d’ouvrir des assises pour que les Togolais puissent s’asseoir et discuter de l’avenir du pays.
« Nous entendons aussi réclamer la libération des prisonniers politiques et le retour des exilés afin de ne pas subir le sort de monseigneur Philippe Fanoko Kpodzro, décédé récemment », précise Gérard Adja.
Le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et du Développement des territoires, le colonel Hodabalo Awate, exprime un certain nombre de raisons qui ne lui permettent pas d’autoriser la manifestation de la DMP. Toutefois, le regroupement pense que ces raisons ne sont pas valables…
Il énumère aussi des raisons qui pour lui sont des motifs valables pour manifester. Les discussions se poursuivent entre les deux parties. Que doit-on donc espérer pour le samedi 27 janvier 2024 ?