Lors du tout premier Conseil des ministres de l’année 2024, présidée par le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé, il y a eu l’adoption de deux décrets visant à renforcer la qualité de la formation prodiguée dans le secteur de l’enseignement supérieur.
Le premier décret porte mutualisation des compétences des enseignants des universités publiques du Togo. Le texte instaure la mise à la disposition de toutes les universités publiques de l’ensemble du personnel enseignant du supérieur, contractuel ou fonctionnaire, dans la limite du volume horaire statutaire découlant des obligations de service.
L’adoption de ce décret instaure un système de mutualisation des ressources humaines dédiées à l’enseignement et à la recherche dans les universités publiques, en vue d’optimiser l’utilisation du personnel enseignant et du personnel d’encadrement.
Le second décret porte transformation de l’Office du brevet de technicien supérieur (OBTS) en Office des examens professionnels du supérieur (OEPS).
Dans le but de réaliser les objectifs de l’assurance qualité dans le système éducatif au sein des établissements d’enseignement supérieur et réaliser l’égalité entre les étudiants du public et du privé, il a été institué, pour compter de l’année académique 2023-2024, des examens d’État ou examens nationaux, dans les établissements privés d’enseignement supérieur, pour les grades de licence et de master professionnels.
Pour ce faire, il est nécessaire d’étendre les compétences actuelles de l’Office du brevet de technicien supérieur (BTS) pour lui permettre d’organiser ces examens nationaux, à l’endroit des étudiants inscrits dans les établissements privés.
L’adoption de ce décret vise donc à mettre sur un pied d’égalité les étudiants du public et ceux des établissements privés qui aspirent à un même diplôme, en les soumettant aux mêmes épreuves.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche du Togo s’appelle le professeur Majesté Ihou Wateba (en image d’illustration de l’article).