Au Togo, un projet de révision constitutionnelle est en cours à l’Assemblée nationale. Cette initiative est à la base de plusieurs réactions au sein de l’opposition. On dirait que c’est un brusque réveil pour les leaders des partis politiques qui sont contre ce projet.
L’Alliance nationale pour le changement (ANC) a comme à son habitude réagi vigoureusement et a rejeté cette révision constitutionnelle. Jean-Pierre Fabre et sa formation politique ne veulent pas en entendre parler.
De leur côté, les Forces démocratiques pour la République (FDR) de maître Paul Dodzi Apévon s’activent pour que naisse une Coalition chargée d’empêcher le changement de la Constitution. Les premiers responsables prennent des contacts notamment avec les membres de la société civile.
Plusieurs autres acteurs politiques dont le professeur Wolou Komi du Pacte socialiste pour le renouveau (PSR), Nathanaël Olympio du Parti des Togolais, l’Alliance Ensemble, etc… ont aussi donné leurs positions sur ce projet.
Mais, les initiateurs du projet ont donné beaucoup d’arguments qui viennent soutenir leur décision. L’Assemblée nationale dans sa configuration actuelle peut aisément opérer cette révision constitutionnelle. Cela restera légal.
Des constitutionnalistes comme le professeur Kossivi Hounake ont clairement fait comprendre que les députés actuels ne sont pas dans l’illégalité. L’honorable Gerry Taama vient de faire savoir que malgré les gesticulations et les jérémiades, l’on s’achemine vers une nouvelle Constitution.