Alors que l’Assemblée nationale entame une mission d’information et d’écoute dans tout le pays pour recueillir des propositions dans le cadre de la révision constitutionnelle en cours, l’opposition continue d’exprimer son désaccord vis à vis du projet.
Le Nouvel engagement togolais (Net), un parti membre de l’opposition parlementaire trouve que la nouvelle Constitution est “impopulaire, inopportune et non indispensable”. Il demande au chef de l’État de faire abandonner l’initiative et d’expérimenter le texte adopté le 15 mai 2019.
La Dynamique pour la majorité du peuple (DMP) demande à ses “représentants communaux et d’éviter de répondre à ces simulacres de consultations pour ne pas se rendre complice de la tentative de coup de force constitutionnel en cours”.
Les débats sont houleux sur les réseaux sociaux, et les postions sont assez tranchées. Les partis politiques Addi, ANC, FDR, PSR, et une organisation de la société civile (FCTD) appellent à manifester les 11, 12 et 13 avril 2024.