Transition juste en Afrique : Une Coalition voit le jour dix ans après l’appel d’Istanbul

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Lors d’un atelier ayant rassemblé des acteurs de la société civile et activistes intervenant auprès des communautés au Togo et au Bénin, il est né une Coalition pour les énergies renouvelables (REC/CER).

Le secrétariat de la Coalition est hébergé au Togo par l’ONG Jeunes Verts. La CER/REC est née le vendredi 28 avril 2023. Son objectif est de rassembler les groupes locaux de base, les organisations et les experts en énergie afin de réussir la lutte pour l’accès aux énergies renouvelables au Togo et au Bénin, mais aussi, sur tout le continent africain.

Lors de l’atelier ayant permis d’aboutir à sa naissance, des experts se sont succédé pour exposer sur plusieurs thématiques liées à la transition juste et aux énergies renouvelables. Les participants ont formé deux groupes de travail leur ayant permis de faire des propositions sur les stratégies à adopter pour l’accès aux énergies renouvelables au Togo, au Bénin et sur le reste du continent africain.

Les participants ont également fait des propositions pour le plan d’action de la Coalition. « Il y avait de l’enthousiasme chez les participants. Nous sommes parvenus au constat qu’il faut travailler en groupe et non individuellement. Notre Coalition se focalisera sur les solutions à la crise climatique, plus précisément dans le secteur de l’énergie. Nous ne pouvions pas inviter toutes ces communautés qui ont besoin d’énergie pour leurs activités. Mais nous avons invité des organisations qui sont proches de ces communautés et qui connaissent bien leurs besoins. La Coalition portera les doléances de ces communautés dans les négociations climatiques, auprès des décideurs », a déclaré Christian Hounkannou, responsable du réseau 350.org au Bénin.

Il faut faire observer que l’idée de création d’une telle coalition ne date pas d’aujourd’hui.  L’idée de la Coalition a germée à Istanbul (Turquie) en 2013, sur initiative de 350.org. C’était au cours d’une rencontre qui a connu la participation d’environ 500 activistes du monde entier dont plus d’une centaine d’Africains. Cela a abouti au départ à la création du réseau GPS Africa qui réunissait des pays comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin et le Niger.

D’autres initiatives avaient également été prises en ce sens au niveau des pays, notamment au Ghana. Mais, des difficultés ont surgi durant le parcours. Tout le monde ne s’associait pas aux travaux. D’où l’idée d’ouvrir la Coalition à d’autres organisations. Le travail de réflexion qui est fait le 28 avril 2023 à Lomé permettra de voir dans quelles mesures redynamiser la Coalition et associer d’autres acteurs. « C’est une initiative extraordinaire, parce que l’espace est vide », a indiqué Séna Alouka, directeur exécutif de l’ONG Jeunes volontaires pour l’environnement (JVE)

LP

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