Après Cotonou, la capitale togolaise Lomé a abrité la réunion annuelle des coordinateurs des Programmes nationaux contre la tuberculose (PNTS) des pays d’Afrique de l’Ouest et du centre le mercredi 14 décembre 2022.
Les officiels
Les travaux ont été présidé par la directrice de cabinet du ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de l’Accès universel aux soins, Eugénie Akakpo Midamegbe. A l’issue de la rencontre de Lomé, les premiers responsables de ce réseau espèrent définir une approche plus holistique universelle de dépistage et de traitement de cette maladie qui est la tuberculose.
Venus de 27 pays, les coordinateurs des PNTS ont séjourné à Lomé pendant 3 jours. Au cours de cette rencontre dite de Lomé, il était question pour ces coordinateurs de faire le point des progrès réalisés par le réseau, de relever les défis posés par la lutte contre la tuberculose tout en proposant des solutions coordonnées.
Pour le directeur du laboratoire supranational de référence pour la tuberculose (SRL) à Cotonou, Dissou Affolabi, la tuberculose est un épineux problème de santé publique auquel on doit apporter des solutions communautaires.
« La tuberculose est un problème de développement parce que cela touche la couche la plus productive de la population. Au niveau de chaque pays, on a un laboratoire de référence et un réseau de laboratoires. Au niveau régional, on a un laboratoire supranational qui aide les laboratoires nationaux de référence pour qu’ils puissent jouer efficacement leur rôle », a-t-il indiqué
« C’est la société civile qui nous aide à travailler et à faire les sensibilisations pour que les gens puissent comprendre que la tuberculose existe encore, parce que la maladie a des connotations un peu spirituelles dans nos communautés. Il faut un travail pour essayer de sortir de ces préjugés afin qu’ils puissent comprendre que la tuberculose reste encore un vrai problème de santé publique » a souligné Mohamed Dogo, coordonnateur du Programme national de lutte contre la tuberculose au Togo. La rencontre des deux entités à Lomé a bénéficié d’un soutien de l’OMS/ TDR.