En Tunisie, de nombreuses personnes ont répondu à l’appel à manifester lancée par la puissance centrale syndicale, l’UGTT le samedi 2 mars 2024. Ils étaient entre 3 000 et 5 000 sur la place de la Kasbah de Tunis.
Cette manifestation s’inscrit dans un contexte économique difficile. Le taux de chômage est passé de 15,8% à 16,4% et le taux de croissance était seulement de 0,4% en 2023. Les revendications sont plurielles : le respect des droits syndicaux ou encore l’amélioration des salaires face à un niveau de vie qui se dégrade.
« Il y a eu les répercussions de la guerre à Gaza, celle en Ukraine. Nous sommes conscients que le problème économique n’est pas qu’en Tunisie. Mais moi dans mon secteur, il y a beaucoup de difficultés et pas de signes de réelle reprise. Honnêtement, j’ai peur de perdre mon travail, mais aussi de ne pas avoir d’augmentation salariale pour faire face au coût de la vie », affirme une manifestante.
« Les deux parties, les autorités, l’État d’un côté et les syndicalistes de l’autre côté devraient trouver un terrain d’entente », estime un autre manifestant.