Le sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA) s’est tenu le week end dernier à Addis-Abeba en Éthiopie. Les dirigeants du continent ont unanimement condamné l’offensive israélienne en cours dans la bande de Gaza, avec des milliers de morts.
Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA a qualifié l’offensive israélienne de “violation la plus flagrante” du droit international humanitaire, accusant Israël d’avoir “exterminé” les habitants de Gaza. Ses propos ont été prononcés aux côtés du Premier ministre palestinien, Mohammad Shtayyeh, qui a également pris la parole lors de cette réunion.
“Nous condamnons vivement ces attaques sans précédent dans l’histoire de l’humanité”, a déclaré Moussa Faki Mahamat, suscitant les applaudissements des délégués présents. Azali Assoumani, président des Comores et président sortant de l’Union africaine, a salué la démarche entreprise par l’Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ).
Selon les informations rapportées, un quart des habitants de Gaza sont actuellement en situation de famine, conséquence directe de cette guerre qui a éclaté avec l’attaque menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. Cette attaque a causé la mort d’environ 1 200 personnes, principalement des civils, et entraîné l’enlèvement de quelque 250 individus.
Israël rejette catégoriquement l’accusation de génocide à Gaza, affirmant qu’il met tout en œuvre pour épargner les civils et ne cibler que les militants du Hamas. L’État hébreu évoque la difficulté d’éviter les pertes civiles en raison de la stratégie du Hamas, qui consiste à se dissimuler dans les zones résidentielles.