Les associations Cœur Solidaire et Femmes d’Action travaillent pour l’émancipation de la gente féminine. après les récentes innovations apportées aux lois sur les violences basées sur le genre, ces deux associations ont démarré une vaste campagne à Lomé le 13 janvier 2023 pour sa vulgarisation.
Photo de famille des participants
Au cours de cette rencontre, cinq textes de loi ont fait l’objet de présentation. C’était en présence des députés Anaté Germaine Kouméalo, Maitre Kadjaka Abougnima Molgah, du préfet du Golfe, Kossi Dzinyefa Atabuh, du consultant Ahondo Komla, ainsi que plusieurs autres personnes qui interviennent dans la promotion du genre au Togo.
Dans le souci de protéger les femmes contre les violences basées sur le genre, l’Assemblée nationale togolaise a voté récemment des textes de loi. Cinq lois ont été modifiées. Au rang de ces textes de loi, figurent la loi portant modification n°2021-012 du 18 juin 2021 portant Code du travail (modification de l’article 190), la loi portant modification de la n°2011-006 du 21 février portant Code de sécurité sociale (modification de l’article 40), la loi portant modification de la loi n° 2012-014 du 6 juillet 2012 portant Code des personnes et de la famille, modifiée par la loi n° 2014-019 du 17 novembre 2014, la loi relative à la protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel au Togo, et la loi portant modification de la loi n° 2015-10 du 24 novembre 2015 portant nouveau Code pénal, modifiée par la loi n° 2016-027 du 21 octobre 2016.
A l’issue de cette présentation à l’endroit des journalistes présents, la présidente du Comité d’organisation, l’honorable Anaté Germaine Kouméalo a félicité toutes les parties prenantes intervenant dans la lutte contre les VBG. Elle a lancé un appel à l’endroit de tous pour faire connaître ces textes. Après la vulgarisation de ces textes, les femmes sauront quoi faire lorsqu’elles seront victimes de VBG.
Ce fut également l’occasion pour la présidente du Comité d’organisation d’inviter la population à souvent passer dans les maisons d’écoute pour s’imprégner vraiment des conséquences des VBG. Le préfet du Golfe n’a pas manqué de féliciter les responsables de ces deux associations qui militent pour l’émancipation de la femme en Générale, et celle togolaise en particulier. Cette rencontre a été possible grâce au soutien financier du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).
YK