Selon l’Organisation des Nations unies (Onu), les pays africains ont plus de 1.000 milliards de dollars de dette souveraine en cours.
“Le continent n’est pas traité équitablement par les institutions financières telles que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI)”, reconnait Claver Gatete, secrétaire exécutif de la Commission économique de l’Onu pour l’Afrique.
Le continent est confronté à plusieurs autres défis dans les domaines du financement, de la sécurité et du changement climatique.
Par exemple, ce dernier érode en moyenne 5% du Produit intérieur brut (PIB) de l’Afrique sur une base annuelle. L’année dernière, cela a coûté 15% du PIB du Mozambique selon le fonctionnaire onusien.
Certains États ont du mal à honorer leurs paiements, plus d’un pays sur trois étant en surendettement ou présentant un risque élevé de surendettement.
“Cela se produit également lorsque les financements concessionnels à long terme, l’aide publique au développement et les investissements directs étrangers diminuent”, dit Claver Gatete.